Plan antichute : quelques conseils pour prévenir et agir contre les risques de chutes
Publié le 1 février 2023
3 minutes de lecture
En février 2023, nous célébrons en France le premier anniversaire du plan antichute des personnes âgées. Son objectif ? Faire diminuer les risques entraînant ces accidents, reconnus comme un véritable enjeu de santé publique. L’essentiel est d’agir en amont ! Voici quelques conseils issus du plan de prévention pour réduire les risques de chutes.
Les objectifs du plan antichute
Lorsque nous sommes en situation de vulnérabilité, les risques de chute augmentent. En France, ils entraînent chaque année chez les plus de 65 ans plus de 130 000 hospitalisations et plus de 10 000 décès. Ces accidents ont des conséquences durables, non seulement physiques, mais aussi psychologiques et sociales. Les chutes peuvent être un marqueur de rupture dans la vie des personnes qui en sont victimes.
C’est pourquoi, L’objectif du plan antichute est de réduire de 20 % en 3 ans le nombre de chutes des personnes de 65 ans et plus. C’est un objectif majeur de santé publique. Comment ? Le maître mot ici est la prévention ! Des mesures simples prises en amont permettent de préserver l’autonomie des plus vulnérables.
Quelles sont les personnes à risque ?
Les professionnels de santé identifient des portraits-types de personnes vulnérables. Parmi les accidentés, 50 % sont des personnes fragiles, nécessitant de l’aide et qui chutent à la maison pendant une action simple du quotidien. En revanche, 30 % des “chuteurs” sont des personnes autonomes qui ne prennent pas de risque particulier.
Ces cinq signes doivent vous alerter :
- L’inactivité physique : si vous avez 60 ans et plus, cela correspond à plus de 8 heures cumulées par jour de sédentarité, ou à moins de 2 heures 30 par semaine d’activité physique.
- La peur de la chute : cette angoisse provoque une spirale négative entraînant une diminution de l’activité physique.
- La dénutrition : elle correspond à une perte pondérale supérieure ou égale à 5 % du poids initial en 1 mois ou à 10 % en 6 mois. Elle va impacter à la fois le risque mais aussi la gravité de la chute.
- L’altération de la vision/de l’audition.
- Le logement : votre lieu de résidence peut contenir - malgré vos habitudes de vie - des potentiels dangers ou particularités qui pourraient favoriser les chutes.
Après 65 ans, faites des bilans et examens de prévention régulièrement
La prévention reste le meilleur outil pour préserver son autonomie. N’hésitez pas à faire appel aux professionnels de santé spécialisés dans la rééducation, comme les médecins physiques et de réadaptation, les kinésithérapeutes, les ergothérapeutes ou encore les ostéopathes. Formés à identifier les risques de chute, ils sauront repérer vos risques et vous proposer des mesures adaptées à votre situation de santé.
Il est également essentiel d’effectuer régulièrement un bilan de santé, y compris de votre vision qui constitue un facteur important. Une bonne connaissance de ses nouvelles fragilités est la meilleure façon de se prémunir contre les risques de chute.
Enfin, alertez vos proches ou les professionnels qui vous rendent visite dès que vous remarquez un changement, qu’il soit physique ou moral. Ils pourront vous accompagner dans les démarches à suivre pour trouver une solution adaptée à votre situation.
Adaptez votre quotidien selon vos besoins
L’adaptation de votre environnement quotidien est essentielle pour agir contre les chutes ! De simples aménagements dans votre lieu de vie vous aideront à préserver votre autonomie : chemins lumineux, bandes antidérapantes, mains courantes, barres d’appui ou encore planche de bain. Muni d’une canne, d’un déambulateur ou de chaussures thérapeutiques, vos déplacements à l’extérieur seront plus sereins. Des accompagnateurs O2 peuvent également être à vos côtés lors de vos déplacements.
D’autres outils se développent pour vous accompagner : par exemple les bracelets connectés, afin de contacter rapidement les services de secours en cas de chute ou les tapis intelligents afin de vous solliciter dans le maintien d’une activité physique . Alors n’hésitez plus à en parler et à informer vos proches : repérez et agissez pour mieux vous protéger !
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