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C'est dans l'air

Lombricomposteur on saute le pas (ou pas) ?!

Publié le 21 avril 2022

3 minutes de lecture

Lombricomposteur on saute le pas (ou pas) ?!

À l’occasion de la journée mondiale de la Terre, nous avons décidé de vous parler d’un petit objet fort utile… Même s’il peut parfois en rebuter plus d’un : le lombricomposteur ! Vous triez déjà vos déchets et souhaitez passer à l’étape suivante en les réduisant véritablement ? Êtes-vous prêt à confier cette tâche ingrate – mais noble – à des invertébrés ? On fait le point pour vous !

 

Les lombrics ne sont pas les animaux de compagnie rêvés. Oubliez gratouilles ou caresses affectueuses… plutôt rebutants, voire totalement dégoûtants, selon les sensibilités de chacun, ils ont pourtant d’autres atouts, et de plus en plus de particuliers les adoptent dans leur quotidien.

 

Qu’importe le nom qu’on lui donne – lombricomposteur, vermicomposteur (ou son design), l’accueillir chez soi n’est pas un acte anodin. Comment jeter la pierre à ceux qui refuseraient de s’exposer aux divers désagréments qu’il peut entraîner : l’espace qu’il peut occuper, les potentielles échappées de lombrics, la présence d’un écosystème humide chez soi… Et pourtant. En dominant vos appréhensions, il se pourrait qu’il apporte beaucoup de positif dans votre quotidien.

 

Un lombricomposteur c’est quoi ?

Un lombricomposteur est un dispositif visant à décomposer naturellement vos déchets organiques. Il est peuplé d’organismes composteurs, dont les lombrics qui lui valent son nom, mais aussi de bactéries et de champignons.

C’est donc un milieu vivant, qui sous réserve qu’on s’en occupe un minimum, se régule au gré de la nourriture que vous lui apportez.

 

Qu'est-ce qu'on y met ?

Épluchures, restes de légumes et de fruits, marc de café, sachets de thé, coquilles d’œufs et dans une moindre mesure, féculents, farines et pains… Les vers raffolent de ce que vous délaissez. Une chance, car à défaut d’être recyclés, ces déchets finissent en principe incinérés.

À côté de cette matière dite azotée, vous pourrez également ajouter des matériaux carbonés biodégradables : papiers, essuie-tout, cartons en tout genre (à condition d’être dépourvus de parties plastifiées ou d’un trop grand nombre d’imprimés). Cette matière apporte de la structure et absorbe l’humidité de l’habitacle.

Évitez en revanche d’y mettre des agrumes, qui viendront acidifier le tout. Les oignons, l’ail et les échalotes, aux propriétés vermifuges sont à proscrire ; tout comme les déchets d’origine animale – et cela va sans dire, les matières plastiques et le verre.

 

Un fonctionnement par étage pour accélérer la décomposition

Les lombricomposteurs, à l’exception de certains modèles, sont généralement composés de plusieurs étages. L’étage supérieur étant celui où la nourriture la plus fraîche est apportée. Une fois plein, on ajoute un « étage » au-dessus du précédent… Laissant les lombrics s’occuper de la dégradation du contenu des étages intermédiaires !

Le bac inférieur, quant à lui, collecte toute l’humidité qui résulte de ces transformations.

 

On le met où ?

Tout dépend de l’espace à disposition et de votre sensibilité !

Parmi les options qui s’offrent à vous :

  • la cuisine est pratique, puisque vous pouvez ajouter vos déchets directement sans attendre;
  • la cave aura l’avantage de présenter une température constante appréciée des vers;
  • balcon, terrasse ou jardin font aussi l’affaire, à condition de protéger le dispositif du froid en hiver et du soleil, particulièrement en été ;
  • Et sinon, dans le cagibi, pourquoi pas ?

 

Le résultat : une réduction de la taille de vos poubelles… et plus encore

Moins d’ordures ménagères et constater que ces dernières diminuent sous l’action des lombrics est une réelle satisfaction, preuve concrète de vos efforts.

Si vous avez en plus la main verte, vous avez là un atout de taille. Le thé de compost – le lixiviat, si vous voulez utiliser le terme technique – que vous pouvez récolter est, après dilution dans l’eau, le meilleur fertilisant que vous pourrez offrir à vos plantes. Concentré en sels minéraux et en nutriments, elles en redemanderont !

Enfin, la matière digérée, inodore et semblable à de l’humus, obtenue après plusieurs mois peut servir à des fins botaniques semblables : un apport semblable à du terreau, fertile et totalement gratuit.

 

Alors, on saute le pas ?

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